Rave dans un camp de réfugiés parisien suscite des réactions négatives après la mise en danger des migrants : rapport –

Une rave non autorisée organisée au milieu d’un refuge pour réfugiés s’est soldée par un affrontement entre les forces de l’ordre et les habitants du quartier.

Les promoteurs de La Toilette ont contacté United Migrants, l’organisation à but non lucratif qui gère le campement, le samedi 4 septembre, avec une demande d’accueillir un concert de 500 participants. L’offre du promoteur de 6 000 € a séduit United Migrants, qui a d’abord vu la proposition comme un moyen de lever des fonds rapidement, mais les choses ont rapidement mal tourné, Beats électroniques rapports.

Selon United Migrants, les promesses de La Toilette ont été rompues presque immédiatement lorsque 1 500 invités se sont présentés à la place, ce qui a attiré les forces de l’ordre sur les lieux à 2 heures du matin. Comme Beats électroniques remarqué, des vidéos virales ont commencé à émerger montrant l’absurdité de soumettre la population vulnérable de 225 migrants, dont beaucoup étaient des enfants, à l’environnement discordant et potentiellement dangereux d’une rave.

Dans ce qui semblait être une réponse aux vidéos, La Toilette a partagé une déclaration via Facebook le 6 septembre dans laquelle ils maintiennent que l’objectif de l’événement était de soutenir les réfugiés. « Cette rencontre nous a vraiment touchés, l’idée que l’énergie dégagée par ce parti pouvait les soutenir et améliorer leur situation nous a convaincus de choisir ce lieu. Par contre nous avons été aidés au montage par certaines personnes que nous avons payées », précise le post. lit lit.

« Le responsable du lieu était confiant quant au bon déroulement de l’événement et nos producteurs ont expliqué qu’il s’agissait d’un lieu associatif privé et que la police ne pouvait pas y accéder sans mandat de perquisition », poursuit le communiqué. « Mais quand la police est arrivée, l’intermédiaire qui nous a mis en contact avec le manager a préféré coopérer et les laisser accéder au lieu. »

Après avoir fermé le spectacle dans les deux heures suivant son début, la police aurait ensuite tourné son attention vers les migrants. « Après que les flics nous aient expulsés, ils ont commencé à affronter les migrants. J’ai été témoin d’une bagarre et j’ai entendu un hurlement de grande détresse », se souvient un participant anonyme. « L’un des réfugiés criait à la police : ‘Vous nous laissez tomber ! Vous essayez de nous tuer ?’ »

L’événement a attiré une réprimande rapide du public, y compris DJ Nymed, qui devait se produire lors de l’événement. Dans un long article sur les réseaux sociaux, il a appelé la communauté parisienne à défendre les valeurs d’inclusion et de respect de la communauté de la musique dance, en particulier pour les personnes vulnérables.