MICHEL ANOIA diffuse un opus Death Metal peu orthodoxe, Nervures

Hé là, les démons de la technologie. C’est à nouveau ce moment de la semaine. Avant de plonger dans le focus d’aujourd’hui, voici le rappel hebdomadaire habituel que si vous cherchez des groupes encore plus malades à entendre, toutes les éditions précédentes de cette série peuvent être consultées ici.

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De temps en temps, cela aide si je donne une mise à jour sur ce qui va bientôt arriver dans cet espace. Peut-être que cela vous intéressera, vous ou vos amis, et peut-être qu’il fera ce que cet espace est censé faire malgré tout : sensibiliser à la musique dope. Alors restez à l’écoute le prochain mois et demi environ pour des premières exclusives tueuses des génies de la technologie brutale dans Anachronism, Virial (Vicious Instinct Records), Spiritual Deception, Deviant Process (Season of Mist) et Sunless (Willowtip Records).

Cela étant fait, plongeons-nous dans ce sur quoi nous nous concentrons aujourd’hui, le brillant trio qu’est Michel Anoia. Ce groupe français peu orthodoxe est apparu sur mon radar en 2016, lorsque j’ai commencé à aider avec une série de premières et d’articles de couverture pour leur premier album, Plethora sur NoCleanSinging.com. Cela fait quelques années mais le groupe est maintenant de retour avec ce qui semble être leur dernier album, leur deuxième album, Nervures. Sortie prévue ce vendredi 17 septembre. Nous en avons le premier stream pour vous aujourd’hui et vous pouvez commencer à découvrir l’album dès maintenant ou continuer à lire pour en savoir plus sur le groupe et sa musique.

Pour aller au cœur de ce qui rend leur nouvel album, Nervures si génial qu’il aide à comprendre que le chemin que le groupe emprunte musicalement ressemble beaucoup à celui de ses collègues death metalleux dissonants/techniques/expérimentaux Pyrrhon. Des morceaux et des morceaux, des fragments et des idées en gros, vous viennent sans aucun doute d’une pléthore de genres de métal différents en termes d’inspiration. Mais le résultat final est si bien écrit et complexe qu’il n’a aucune dette globale envers quelque chose en particulier qui a pu influencer la musique de Michel Anoia sur leur nouvel album. C’est un exploit rare, encore plus rare de faire ce genre de chose et de se retrouver avec une musique incroyable qui pourrait vous épater. Il est vrai que la musique « artistique » peut échouer à coup sûr souvent. Pour moi, des albums comme Nervures sont un plaisir rare à partager ici, c’est quelque chose qui reste certainement du death metal technique, et pourtant cela ne rentre pas parfaitement dans cette boîte ou de la façon dont la plupart des gens le pensent. En plus de la qualité des chansons de l’album, Nervures obtient un coup de pouce supplémentaire dans mon livre en enregistrant un peu moins d’une demi-heure tout en contenant environ cinq albums ou plus d’idées couvrant de nombreux types de métal en même temps. Tout tueur et pas de remplissage, en effet.

Michel Anoia m’a partagé que sur Nervures « Le groupe est revenu au format trio d’origine, avec Charles faisant à la fois de la guitare et des cris. La composition de l’album était à l’opposé de Pléthore. Avant, nous faisions surtout une sorte de puzzle mental, essayant d’assembler de nombreux riffs sans réelle direction, dans un style de chien sauvage. Celui-ci était plus lié à des sentiments profonds qu’à essayer de les éviter. Et donc, cela nous a conduit à quelque chose de plus cohérent et intense, comme essayer de raconter une histoire.

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Nous l’avons enregistré à Perpignan, en France, dans le quartier gitan appelé St Jacques, avec David Cook. David est un mec anglais super gentil, qui nous a beaucoup aidé, surtout au chant puisque c’était le premier pour Charles à le faire et à l’enregistrer. Sa patience nous a aidés à obtenir ce que nous considérons comme notre matériau le plus mature, plus dense et compact. Le groupe s’est séparé une fois le mixage terminé. L’album nous a amenés à un point de rupture, alors que nous nous poussions dans une direction qui nous déchirait. Cela nous a permis d’être fidèle à l’enregistrement mais le coût était de mettre fin au groupe. Deux ans plus tard, nous avons décidé, Charles et le bassiste Simon, de le maîtriser avec Thibault à Convulsound à Lyon, France. Il a ajouté le son métal massif que nous attendions et nous a aidé à réparer certaines pannes lors de l’enregistrement, sur les parties de batterie. Nous espérons diffuser au maximum l’album, partager ce que nous y mettons, notre expérience singulière et notre vision de la musique, dans le continuum de la manière que nous avons d’écouter la musique. On espère encore un jour jouer cet album en tournée même si l’avenir est vraiment incertain. »

Il y a très peu de sorties chaque année que je trouve aussi géniales que ce que vous allez entendre sur Michel Anoia – Nervures. J’essaie d’aider beaucoup de groupes et on pourrait dire que tous ne sont pas vraiment exceptionnels. Mais cette version est incroyable et elle vaut vraiment le coup. Pour des raisons artistiques que je respecte mais que je ne comprends pas tout à fait, je crois que l’album n’est toujours en précommande nulle part mais si vous suivez le groupe sur Facebook, il devrait bientôt être sur Bandcamp ?

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