JASON BIELER & THE BARON VON BIELSKI ORCHESTRA Chansons pour l'Apocalypse

Chanteur / guitariste Jason Bieler n'est pas étranger aux collaborations impressionnantes. Que ce soit avec des tenues lourdes comme Coup de pied de Saigon, Talisman, et Super transatlantique, ou à travers divers autres projets, le musicien de hard rock / glam metal travaille toujours avec des joueurs remarquables pour produire des résultats attrayants. Son dernier LP, Chansons pour l'Apocalypse (publié sous le couvert de Jason Bieler et l'Orchestre du Baron von Bielski), est de loin l'exemple le plus magnifique à ce jour de cette ferveur et de cette capacité caractéristiques. Mettant en vedette une liste d’invités who’s who, le disque est un voyage merveilleusement théâtral, aux multiples facettes et percutant qui restera à coup sûr au sommet des réalisations musicales de Bieler pour les années à venir.

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Le nombre de grands noms de genre impliqués ici est stupéfiant, avec Todd LaTorre (Queensrÿche), Devin Townsend, Bumblefoot, Clint Lowery (Sevendust), et Dave Ellefson (Megadeth) parmi le line-up. Dans le communiqué de presse officiel, Bieler décrit l'album comme ce qui pourrait arriver «si Névrose s'est retrouvé coincé dans une tempête de neige dans un Wawa avec Supertramp, puis Méduse est venu et ils ont tous décidé de faire Barry Manilow couvertures dans le style de Meshuggah, mais au temps de la valse avec de légers fondements country. Alors que le résultat final n'est pas cette diversifiée ou expérimentale, son mélange d'harmonies succulentes et d'instruments bruyants mais amusants et invitants justifie dans une certaine mesure ces comparaisons.

La plus grande force du disque est son caractère accrocheur élégant et accueillant, avec de nombreux morceaux suintants. La première chanson appropriée, «Apology», commence par un Grand elfe-une tranche d'ambiance carnavalesque avant de se lancer dans un rocker accessible qui rappelle Avertissement de destin, Alice enchaînée, et King’s X. Des effets légèrement psychédéliques décorent également le paysage, ajoutant une touche de dynamisme artistique à un arrangement par ailleurs franc. Les morceaux suivants comme «Down in a Hole», «Stones Will Fly», «Born of the Sun» et «Alone in the World» atteignent un niveau égal d'attrait direct avec des nuances remarquables renforçant leur sens de l'aventure excentrique et de la chimie dense.

Aussi agréables et louables que soient ces morceaux, ce sont les chansons qui sont encore moins conventionnelles et plus audacieuses qui démontrent vraiment la particularité de Bieler et de la compagnie. En particulier, "Annalize" et "Crab Claw Dan" sont presque d'un autre monde dans leurs rythmes trippants et leurs couches vocales rêveusement décalées. Ils sont apaisants et doux mais aussi mystérieux, transmettant ce qui pourrait arriver si Gai approfondi leurs transcendances thérapeutiques.

De même, l'instrumental «Horror Wobbles the Hippo» est à la hauteur de son titre curieux et caricatural en proposant un voyage symphonique dissonant de travail de guitare jazzy et d'accompagnement bizarres. Avec ses timbres étranges et ses voix humoristiques abrasives, «Beyond Hope» est comme un radio-friendly Igorrr ou M. Bungle pièce; en revanche, «Baby Driver» rappelle TownsendPropres trajectoires ambiantes en étant minimaliste et réconfortant mais avec une teinte de couleur étrange. Enfin, le prologue et l'épilogue – «Never Ending Circle» et «Fkswyso», respectivement – relient le tout à une continuité thématique enchanteresse.

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Au cœur de tout cela, bien sûr, se trouve le style caractéristique de Bieler. En tant que tel, Chansons pour l'Apocalypse le voit étendre son ampleur artistique en évoquant une vaste gamme de lentilles imaginatives, sans jamais s'éloigner trop de ce que les fans aiment dans sa vision éprouvée. Mieux encore, c’est un disque qui est instantanément gratifiant et mémorable, mais aussi plein de subtilités assez intrigantes pour rendre les écoutes répétées enrichissantes. Si Bieler continue d'utiliser les saveurs idiosyncratiques d'amis et de pairs (tout en s'aventurant dans des territoires plus étranges et plus libres), on ne peut dire à quel point sa prochaine séquence sera passionnante et fascinante.