GUNWOOD : Tir réussi à la Maroquinerie

La Maroquinerie programmait, ce jeudi 12 octobre, une soirée Blues/Rock teintée de Folk, en accueillant GUNWOOD avec, en 1ère partie, CORY SEZNEC.

MAMUSICALE  se devait d’être présent pour 2 raisons :

–          Voir GUNWWOD défendre sur scène les titres de son premier album sorti en mai dernier.

–          Des retrouvailles avec un groupe découvert, il y a plusieurs années, et programmé en mai 2015 lors d’un concert avec Les Agla’Scènes.

En cette douce soirée parisienne d’octobre, qui donnait envie de boire un verre en terrasse, notre inébranlable motivation pour la musique nous conduit  à La Maroquinerie. CORY SEZNEC, débute la soirée. Le franco-américain, accompagné du percussionniste Renaud Ollivier, nous présente un original cocktail composé de ses expériences éthiopiennes, françaises et américaines. Un riche mélange de folk, de vieux blues et de musiques africaines. Cet explorateur passionné, joueur de guitare et de banjo, a facilement emmené le public dans son univers que l’on peut retrouver dans son dernier album « BACKROAD CARNIVAL » paru en juin 2017.

La salle est copieusement remplie pour accueillir « GUNWOOD ».

Le concert débute avec « Hey little brother », comme pour interpeler le public, mis au pas, au rythme d’une marche militaire à l’irlandaise. GUNWOOD c’est Gunnar Ellwanger (guitare et chant), Joao Francisco «Jeff » Preto (basse, banjo et harmonica) et David Jarry Lacombe (batterie). Ce premier titre est très électrique, très rock. Confirmation avec « I wanna betray myself » et un Swimming » lent et lourd, dont  l’intro à la basse est assez incroyable.

Sur « Tales », Gunnar passe à la folk, Jeff « Animal » au banjo, on a tous les ingrédients pour un morceau folk traditionnel, on y retrouve les effluves d’un   « My Lady d’Arbanville » de Cats Stevens.

Les 3 barbus de GUNWOOD sont heureux, premier album, première Maroquinerie, les spectateurs sont nombreux et réceptifs. Sur scène, l’énergie est au rendez-vous, la prestation intense. « Rescue » en est un bel exemple avec ses envolées de guitare comme un billet pour revisiter les seventies. « Travelin song », l’intro à l’harmonica donne le frisson, ça monte en puissance pour arriver à une frénésie à la guitare, dans la tradition du rock des seventies, suivi d’un decrescendo maîtrisé et émouvant. Le public bruyant fait monter les décibels. C’est un grand moment musical. Déjà un standard.

Sur ce folk survitaminé « Sweet Holy Road », la voix rauque et chaleureuse de Gunnar nous cueille et nous transporte. Puis place à une délicatesse sombre avec « Afraid in the dark », mise en valeur par les chœurs.  Et « Rainchild » déclencha une ovation. Ce titre, tout en douceur et mélancolie, est taillé pour communier avec le public, quelques-uns chantent les paroles et au final toute l’assemblée reprend « la la la la… »  Ça ressemble fortement à un hymne de Gunwwod pour quelques années !

Bien sûr leurs influences sont folk, rock seventies et blues,  mais à l’écoute de  la reprise de Cyndi Lauper « Girls just want to have fun », on se dit que GUNWOOD a suivi un itinéraire très riche et bigarré. Pour terminer, GUNWOOD enchaîne « Old man song » et « Rude thing », joué tout en puissance et avec une énergie révélatrice de leur envie de donner. Le public très chaud en redemande. RAPPEL. GUNWOOD offre en conclusion « Where will we go » puis  « More », magnifique ballade profonde et triste.

Cette prestation maîtrisée met en lumière la cohésion profonde des membres. La maturité des compositions, du chant et des voix est évidente. GUNWOOD donne le sourire et nous invite dans ses histoires de voyage et d’amour. Un  bien-être communicatif. Alors laissons-nous emporter …

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Concerts 2017 : le 27/10 à Romans-sur-Isère, le 09/11 à Orléans et le 25/11 à Mantes-la-Ville.