Critique d’album : PERSEFONE metanoia

Au métanoïa, Perso – Les héros andorrans du death metal progressif – lancent leur premier album de toute nouvelle musique depuis 2017 Atma. métanoïa présente un groupe qui, 20 ans après sa création, se trouve à un carrefour charnière, tant sur le plan commercial que musical.

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Certainement le groupe de métal le plus populaire (et peut-être le groupe le plus populaire de toutes sortes) venu d’Andorre, la petite nation de 77 000 personnes nichée entre la France et l’Espagne, Perso mène depuis longtemps une bataille difficile d’un point de vue commercial. Leur trajectoire de carrière a été ralentie par les obstacles aggravés de jouer dans un sous-genre commercialement difficile et originaire d’un pays trop petit pour fournir une base de fans domestique commercialement viable.

Néanmoins, Perso a persévéré, et avec une formation remarquablement stable. Quatre des six membres du groupe sur Métanoïa ont été avec eux pendant la quasi-totalité de leur carrière de deux décennies. Après avoir sorti une série d’albums très appréciés mais sous-estimés sur des labels moins connus comme Soundholic et ViciSolum, Perso se tient au plus grand moment de leur carrière à ce jour, avec un album qui sort sur le légendaire Napalm Records.

Au fur et à mesure que le groupe a traversé ces tribulations professionnelles, il a continué à évoluer musicalement. J’ai d’abord commencé à écouter Perso en raison de l Opeth-culte sur 2006 Coeur. Bien qu’il y ait eu des éclairs de ce son sur l’album suivant, c’est généralement un son que le groupe a abandonné, car ils ont adopté un son de métal progressif contemporain plus poli et mélangé qui fusionne des éléments de métal progressif classique (par exemple, le Théâtre du Rêve branche de la famille), du metal progressif alternatif et du death metal progressif, avec des influences de djent et de tech death qui apparaissent également.

Métanoïa arrive en 2022 pour trouver un groupe à la fois en pleine évolution créative et face à la plus grande opportunité professionnelle de leur vie.

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Dans l’ensemble, Perso livre sur métanoïa. métanoïa trouve une version plus mature, plus patiente de Perso. L’album est plus dynamique, les parties douces plus fréquentes et le groupe est plus disposé à laisser de l’espace à ses idées musicales pour se développer. Alors qu’auparavant Perso albums étaient vraiment du death metal progressif, métanoïa est plus précisément caractérisé comme du métal progressif avec des voix mélangées (vraiment bonnes) claires et gutturales.

Pour Perso Ventilateurs, métanoïa marque une suite logique dans l’évolution du groupe depuis le Opeth– les jours de culte de Coeur au groupe plus poli mais moins énervé que nous voyons aujourd’hui. Pour ceux qui n’ont jamais écouté Perso, attendez-vous à des compétences de niveau tech-death appliquées à un large éventail de sons de métal progressif, avec des riffs syncopés et des harmonies de guitare déchiquetées, mais aussi de belles sections ambiantes et des pétards psychédéliques mid-tempo extrêmement lourds. En effet, ce sont ces morceaux psychédéliques à mi-tempo qui trouvent Perso à leurs moments les plus forts comme la dernière minute et demie de « Merkabah », la moitié arrière de « Consciousness Pt. 3 » et la moitié arrière de « Anabasis Pt. 2 ». Et pour fêter leurs débuts sur Napalm Records, Perso a aligné quelques grandes stars invitées, y compris une superbe performance vocale de mise en scène de Lépreuxc’est Einar Solberg sur la piste d’ouverture.

Dans l’ensemble, l’album est fantastique et est fortement recommandé aux fans du groupe ou aux fans de death metal progressif, ou simplement aux fans de metal progressif qui ne craignent pas les voix gutturales. La principale critique est que les plus grands morceaux de l’album – « Merkabah », « Consciousness Pt. 3 » et « Anabasis » – constituent la moitié arrière de l’album. Cette structure demande trop de patience et risque fortement que les auditeurs se déconnectent ou passent à un autre album avant que le groupe ne montre de quoi il est vraiment capable. De plus, la grandeur de ces morceaux (et les moments les plus forts qui s’y trouvent), ainsi que quelques autres spots de choix sur l’album, montrent que ce groupe est capable d’écrire une musique extrêmement puissante. Ces instants montrent que Perso a commencé à maîtriser la tâche extrêmement difficile d’écrire un métal de haut niveau qui soit progressif sans trop compter sur le type de magie technique que l’on trouve ailleurs sur l’album. Ce sont des chansons qui, lorsqu’elles sont juxtaposées au reste de l’album, illustrent la distinction subtile entre l’écriture en grande partie et la grande chansonl’écriture. J’aimerais que le groupe ait la confiance en soi nécessaire pour adopter ce son plus pleinement et j’espère qu’il le fera à l’avenir.

Mais ne laissez pas ces critiques mineures vous empêcher d’apprécier celui-ci. Fans de Perso et les fans de métal progressif devraient absolument l’écouter.

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